La prise en charge médicale de toute surcharge pondérale est une nécessité incontournable qui repose sur un principe unique : induire un déséquilibre durable entre l’apport et la dépense d’énergie.
Elle repose sur une éducation thérapeutique dont le premier niveau est fourni par le médecin généraliste, la diététicienne et le moniteur d’éducation physique proches de son domicile. Elle peut être renforcée par un 2ème niveau en hospitalisation de jour ou de semaines avec le conseil d’une équipe pluridisciplinaire : médecin nutritionniste, diététicien, kinésithérapeute, psychothérapeute.
Le premier versant concerne l’apport énergétique (quantité, qualité, répartition et préparation des aliments). Son évaluation initiale permet de proposer une évolution des choix alimentaires par le biais de consultations diététiques, cours de cuisine, aide à la lecture des étiquettes des produits alimentaires…. On doit développer ainsi le plaisir alimentaire et réconcilier le patient avec la cuisine et l’alimentation familiales, en évitant toute notion de régime qui ne fait que plonger le patient dans la restriction et la culpabilité.
Le second versant concerne la dépense d’énergie. Souvent négligé, il est pourtant fondamental car le fonctionnement des muscles impose à l’organisme de puiser dans les réserves énergétiques présentes dans le tissu adipeux. L’activité physique encourage aussi le patient à accepter son corps, dans un projet individuel et si possible collectif pourvu qu’il soit personnalisé, adapté aux contraintes physiques et professionnelles. Sa mise en actes doit être encadrée par un soutien familial ou sportif à même de rassurer le patient sur ses capacités qu’il sous-estime souvent.
Comme pour tout projet de modification de son mode de vie, le patient doit être accompagné, conseillé, rassuré et encouragé par l’entourage qu’il soit familial, professionnel et soignant.
Depuis plusieurs mois le groupe de travail Psych’Obésité, qui regroupe plusieurs psycholoques du territoire breton, travail sur une harmonisation des pratiques pour la prise en charge pré opératoire avant une chirurgie bariatrique. Vous pouvez consulter ci-après le résultat de leur travail avec notamment le détail du bilan évaluatif et les points de vigilances psychologiques.
Le transport bariatrique doit être organisé de façon à ce que les personnes obèses disposent d’un accès aux soins dans des conditions adaptées à leurs besoins, en situation d’urgence ou non.
La mise en place de cette organisation suppose qu’un certain nombre de sociétés de transports puisse être identifié par les acteurs de terrain en tant qu’opérateur, c’est-à-dire disposant de véhicules adaptés et équipés.
A ce titre, l’ARS Bretagne préconise l’équipement d’une ambulance de catégorie A type B de brancard bariatrique par département. Dans ce but, un nouvel appel à candidature est lancé par l’ARS en lien avec le Centre Spécialisé de l’Obésité de Bretagne sur la période du lundi 19 avril au vendredi 21 mai 2021. Ce nouvel appel à candidature a pour objectif d’équiper 2 véhicules supplémentaires au plan régional.
L’inspection générale des affaires sociales (IGAS) a rendu public mercredi 6 septembre son rapport sur la chirurgie de l’obésité.
Le nombre d’interventions bariatriques a triplé en 10 ans pour atteindre presque 60 000 opérations en 2016. Les auteurs des rapports reconnaissent l’augmentation des besoins, aujourd’hui en France, 17% des adultes souffrent d’obésité (stabilisation de la prévalence après une forte période de hausse).
L’IGAS formule 33 recommandations pour mieux réguler cette pratique, mieux contrôler la pertinence des actes mais également mieux développer l’accompagnement des personnes opérées.
Nous vous invitons à écouter l’interview du Dr Khamphommala, chirurgien digestif et viscérale dans l’émission « la vie en bleu » sur France Bleu Armorique. Le Dr Khamphommala, revient sur l’évolution de l’obésité en France et aussi sur la chirurgie, les différentes techniques et les conséquences de ces opérations.
Aujourd’hui, 1 français sur 2 est en surpoids et l’obésité touche 17 % de la population adultes.
Ce chiffre fait de l’obésité la deuxième maladie chronique la plus fréquente derrière l’hypertension artérielle (27%) mais loin devant les autres maladies chroniques (asthme, cancer, diabète…) qui concerne moins de 10 % de la population générale adulte.
La chirurgie de l’obésité augmente également pour atteindre 60000 opérations en 2016.
Des témoignages d’hommes et de femmes opérés récemment ou il y a quelques années accompagne l’interview du chirurgien.
« relatif au transport sanitaire des patients en situation d’obésité en Bretagne »
Dans le cadre de l’appel à candidatures relatif au transport sanitaire des patients en situation d’obésité en Bretagne lancé conjointement par l’ARS Bretagne et le CSO le 10 décembre 2018, 12 dossiers ont été reçus.
1ère Commission de sélection du 22 janvier 2019
Au regard des éléments présentés dans les dossiers déposés et après instruction la commission de sélection qui s’est réunie le 22 janvier 2019, 3 dossiers ont été retenus, un dans le département du Finistère, un dans le département d’Ille et Vilaine et un dans celui du Morbihan. Une demande d’éléments complémentaires a été formulée pour le département des Côtes d’Armor.
Pour le département des Côtes d’Armor :
Eléments complémentaires attendus avant le 1er mars 2019 de la part des deux sociétés ayant déposé une demande
Pour le département du Finistère :
La société d’ambulances : URGENCES 29 (Douarnenez – Crozon – Lanvéoc)
Pour le département d’Ille et Vilaine
La société d’ambulances : BELLOIR (Guichen – Guignen)
Pour le département du Morbihan
La société d’ambulances : URGENCES 56 (Baud – Bubry – Camors – Plumeliau)